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Qu'est ce qu'une Bibliothèque de Livres Vivants ?

Ambiance

#NowPlaying : La playlist écoutée lors de la rédaction de cet article nous est offerte par Joe Yorke, artiste originaire de Bristol. Vous pouvez le retrouver sur Bandcamp et YouTube (mais Bandcamp c'est plus cool, si vous avez un petit billet à lâcher pour supporter la création ; ça fait toujours plaisir)

#NoAI : nous avons la chance de vivre une époque où les machines semblent parfois faire mieux que l'être humain, ce qui peut nous simplifier la vie et c'est tant mieux mais aussi nous rendre plus fainéants. Alors j'insiste sur le fait que cette publication n'utilisera pas directement les services d'entreprises américaines comme OpenAIMidjourneyHugging Face ou françaises comme Mirage AI.


Prémices

L'année dernière, au moment où je découvrais la pair-aidance en santé mentale via le GEM de Morlaix, j'ai participé en tant que livre vivant à un événement organisé de concert par le Plan Territorial en Santé Mentale du Finistère (PTSM 29) et le Centre Référent Régional en Réhabilitation psychosociale de Bretagne (C3RB).

Je ne savais pas encore que les représentantes du C3RB deviendrait par la suite mes collègues au sein de l'EARPS du CHU de Brest ; alors quelle surprise quand j'ai démêlé ce sac de nœuds institutionnel !


Bref

Une Bibliothèque de Livres Vivants (BLV), c'est un événement à taille variable où des personnes concernées par une ou des discriminations [1] se livrent à des lecteurs, personnes lambda, flâneurs curieux et autres quidams.

En amont d'une bibliothèque vivante, des ateliers d'écriture peuvent être organisées pour préparer au mieux les livres vivants à se livrer auprès d'illustres inconnus. Pour le coup, j'avais déjà quelques chapitres de ma vie prêts à être racontés donc je n'ai participé à aucun de ces ateliers d'écritures.

Toutes les histoires ont le droit d'être racontées

Ce que je crois, c'est que l'inspiration est partout. C'est une nébuleuse à laquelle n'importe qui peut se lier pour offrir au monde, à ses proches, à soi ; un objet créatif quel qu'il soit. Alors non, raconter son histoire avec élégance et style n'est pas à la portée de tout le monde, cependant, on peut tout faire si on essaie.

Eh oui, comme disait Thomas Edison : "Le génie est fait d'un pour cent d'inspiration et de quatre-vingt-dix-neuf pour cent de transpiration".

Je comprends cette citation en tant qu'on ne peut pas tricher face à l'immensité du monde. J'ai utilisé le grand modèle de langage d'OpenAI, GPT4, pour me faciliter le travail lors d'un premier devoir que j'avais à rendre fin Mars.

Je n'en suis pas forcément fier, mais je n'en ai pas honte non plus : j'ai choisi la voie de la facilité en l'absence d'inspiration. Le travail était fait à ma place, demandant alors à mon inspiration que le simple prompt envoyé au logiciel.

Aujourd'hui j'écris avec fluidité des histoires où j'ai précisé en introduction qu'aucune intelligence artificielle n'a été utilisée pour le rendu final. C'est un sacré challenge ! C'est peut être que j'écris sans contrainte, sans obligation de résultat ?

Ce n'est qu'un au revoir

Pour conclure, préparez-vous à assister en direct ou en replay à de prochaines BLV ; dans le Nord-Finistère et ailleurs. C'est un mouvement qui n'en est qu'à ses balbutiements !


[1] En droit, une discrimination est un traitement défavorable qui doit généralement remplir deux conditions cumulatives : être fondé sur un critère défini par la loi (sexe, âge, handicap…) ET relever d'une situation visée par la loi (accès à un emploi, un service, un logement…). À ce jour, la loi reconnait plus de 25 critères de discrimination. Ainsi, défavoriser une personne en raison de ses origines, son sexe, son âge, son handicap, ses opinions est interdit par la loi et les conventions internationales auxquelles adhère la France. (Lutter contre les discriminations et promouvoir l'égalité)