Rencontre Joyeuse sur les Troubles Psychiques
Ce jeudi 11 avril au soir, j'ai été invité à parler de mon métier de Pair-Aidant en Santé Mentale auprès de Thomas Hayward et d'Evelyne Caradec, autrice d'un livre fondateur dans mon acceptation personnelle de la maladie : Moi schizophrène, et alors ?. L'événement qui a duré deux heures et réunit un auditoire d'environ 50 spectateurs, se déroulait au Beaj Kafé, 51 rue Branda à Brest.
Je remercie l'équipe du Beaj Kafé d'avoir organisé cette soirée de 19 à 21h pour parler de santé mentale et du métier de Pair-aidant en général, et de la schizophrénie en particulier.
Dans un premier temps on a visionné le film court, Vulnérable, de notre camarade Thomas, neuro-atypique, avant que l'assemblée ne lui pose quelques questions.
C'est ensuite Evelyne qui nous a interprété un récit de vie bouleversant. L'émotion était palpable, tant de son côté que dans le public. Les questions de l'assemblée montraient que les personnes présentes connaissent ou ont connu des moments difficiles avec des proches touchés par un ou plusieurs troubles et qu'elles cherchaient des réponses pour aider leur proches.
J'ai enfin pris la parole comme prévu vers 20h20 et me suis appuyé sur le même support que pour ma précédente intervention à l'IFAS de Morlaix, préparé grâce à ChatGPT et disponible en ligne : m4444te.github.io/presentation-msp
Cette fois ci j'avais un micro pour parler, ce qui ajoute une strate de complexité à l'exercice mais personne ne s'est plaint de ne pas m'entendre alors je pense que j'ai bien fait. Dans mon cheminement avant de prendre des questions j'ai sans le vouloir dit des choses amusantes, en tous cas le public s'est mis à rire à plusieurs reprises. On m'a conseillé de faire du stand-up et mon attitude pince-sans-rire a été soulignée une fois terminée l'intervention.
Certaines questions qui m'ont été posées m'ont mis en difficulté, j'ai eu la chance de pouvoir m'appuyer sur Sophie, une collègue infirmière présente dans l'assemblée.
Au final l'effort aura duré près de 40 minutes et à la fin je me suis senti soulagé d'avoir contribué à ma façon à la déstigmatisation de la schizophrénie.
Comme sur un petit nuage, j'étais heureux et perché.